Qu’est ce que l’ASERDEL ?

En 1982, M. Michel d’ORNANO, alors président du conseil général du Calvados et M. Jean FRANCOIS-PONCET, alors président du conseil général de Lot-et-Garonne, ont créé l’Association de soutien pour l’exercice des responsabilités départementales et locales (ASERDEL). Leur but était d’aider les conseils généraux dans l’exercice des nouvelles responsabilités qui leur étaient confiées. En effet les lois de décentralisation de 1982 donnaient de nouvelles compétences aux départements et transféraient leurs fonctions exécutives du préfet au président du conseil général.

L’ASERDEL est présidée par M. Jean-Léonce DUPONT, président du conseil départemental du Calvados. Elle regroupe 28 départements.

L’ASERDEL est une plate-forme d’échanges des meilleures pratiques administratives. Elle est à disposition des présidents de conseils départementaux et de leurs principaux collaborateurs et en particulier des directeurs généraux des services des départements.

Tous les mois, l’ASERDEL organise à Paris une réunion des directeurs généraux des services des départements membres. Sur un ordre du jour préétabli en fonction de l’actualité administrative et des demandes des départements, les directeurs généraux échangent et s’informent mutuellement des solutions données à tel ou tel problème de gestion administrative ou budgétaire. A intervalles réguliers, un intervenant extérieur fait le point sur un sujet particulier.

A la demande de tel ou tel département, l’ASERDEL lance régulièrement des enquêtes sur des sujets relatifs à l’administration départementale et en diffuse les résultats auprès de ses adhérents.

L’ASERDEL est ainsi un lieu d’information et de réflexion sur tous les sujets de l’administration départementale et de la décentralisation qui font le quotidien des directeurs généraux des services.

L’ASERDEL est aussi un lieu de concertation et d’action pour les présidents de départements. A ce titre l’Association a été le fer de lance de plusieurs actions nationales pour s’opposer au redécoupage ruralicide et anti-démocratique de nos cantons, pour démontrer la nocivité de l’improvisation gouvernementale en matière de décentralisation, pour éclairer les coupes faites dans les budgets des départements. Elle reste vigilante et active pour défendre les libertés locales et la démocratie réelle.

L’ASERDEL par ses prises de position, ses propositions, ses novations démontre que le département, dès lors qu’il est géré avec rigueur et sans démagogie, est un espace d’avenir pour une politique d’aménagement du territoire soucieuse des aspirations de nos compatriotes et de leurs services de proximité.